Lors d’un évènement à l’École modèle des filles de Nabdam, au Ghana, l’African Bicycle Contribution Foundation passe du don de bicyclettes gratuites à la poursuite collaborative de l’excellence en technologies de l’information et en communications pour les élèves et les entrepreneurs ghanéens

L’objectif de la fondation : « Aider les élèves et les entrepreneurs ghanéens à devenir des leaders dans une économie mondiale reposant sur la technologie »

DISTRICT DE NABDAM, Ghana, 6 janvier 2020 /PRNewswire/ — L’African Bicycle Contribution Foundation (ABCF) qui, depuis 2016, a distribué 500 bicycles gratuites fabriquées au Ghana à des écoles principalement rurales à travers le pays, a annoncé aujourd’hui un nouveau programme de « Collaboration pour l’excellence en technologies de l’information et en communications » (africanbike-itexcellence.org), dans le cadre d’un projet de démonstration hier à l’École modèle des filles de Nabdam, au Ghana, en présence d’élèves, d’enseignants et d’administrateurs.

Collaboration for IT and Communications Excellence a Program of The African Bicycle Contribution Foundation

La fondation a contacté l’École modèle des filles, où elle avait distribué 50 bicyclettes gratuites en janvier 2018, pour y explorer le lancement de son initiative de laboratoire informatique. Précédemment, l’École modèle des filles n’offrait aucune classe spécialisée dans les TIC.

Plus de 200 membres de la communauté de la région nord-est de l’École modèle des filles ont assisté à l’évènement qui a inclus des présentations par des leaders du District de Nabdam, le président du conseil et la présidente de la Collaboration, A. Bruce Crawley et Patricia Marshall Harris, respectivement, des représentations par les élèves eux-mêmes et par des troupes de dance culturelle locales.

Parmi ceux qui ont fait des remarques perspicaces et encourageantes aux élèves figurait l’honorable Dr. Kurt Mark Nawaane, député, qui a déclaré « la preuve a été faite que les ordinateurs et une connaissance des technologies de l’information sont importants pour ceux qui ont pour mission de faire progresser les écoles et les communautés. »

Dans ses remarques, l’honorable Agnes Anamooh, directrice générale du District à Nabdam, a ajouté que la contribution du laboratoire informatique permettra aux élèves de passer avec succès à « l’ère du numérique » du 21e siècle.

Les autres intervenants à l’évènement de contribution de laboratoire informatique de la Collaboration étaient Francis Sapaat, modérateur de l’évènement ; Nabdam ; Kurug Marymadalene, une élève de l’École modèle des filles ; le révérend père Lipson, Mission catholique de Kongo ; et Kong-Sapaat-Nab Namaalteng, chef de Kongo.

« Nous sommes ravis de pouvoir lancer ce nouveau programme à l’École modèle des filles de Nabdam », a déclaré la présidente de la Collaboration, Patricia Marshall Harris. « Nous allons œuvrer pour faire en sorte que les élèves d’autres écoles rurales du Ghana soient éventuellement inclus. »

Le District de Nabdam du Ghana, bordé au nord par le Burkina Faso, et à l’est par la République du Togo, est le district le moins urbanisé du Ghana. Moins de 16 % de la population réside dans les zones urbaines et environ 28,5 % des adultes sont classés comme illettrés. L’établissement de l’École modèle des filles en 2015 avait pour objectif d’identifier et d’éduquer des filles pauvres mais brillantes du district à leur entrée dans le premier cycle du secondaire.

Avec les ordinateurs, l’équipement connexe et l’écran grand format fournis par « la Collaboration », les administrateurs de l’école ont déjà commencé à créer un espace pour son premier laboratoire informatique dans ses installations existantes.

Dans le cadre de son nouveau programme, l’ABCF continuera de collecter des fonds auprès de particuliers et d’entreprises aux États-Unis, en Afrique et ailleurs. L’objectif de la fondation ne sera toutefois plus de fournir des moyens de transport aux élèves. L’ABCF se tournera plutôt vers le Ministère de l’éducation du Ghana, le Service de l’éducation du Ghana, le secteur privé mondial, des écoles, des leaders mondiaux de la technologie et des universités pour « Aider les élèves et les entrepreneurs ghanéens à devenir des leaders dans une économie mondiale axée sur la technologie. »

« En tant que fondation établie par des afro-américains, nous considérons que notre ‘Année du retour’ était réellement 2016, lorsque nous sommes venus au Ghana pour acheter et distribuer des bicyclettes en bambou gratuites à des élèves à faibles ressources en régions rurales », a ajouté le président du conseil de la Collaboration, A. Bruce Crawley. « Depuis cette date, nous avons travaillé pour obtenir des résultats positifs pour les élèves du Ghana. Nous espérons maintenant que nos bailleurs de fonds soutiendront cette initiative nouvelle et différente dont l’objectif est de mieux préparer les jeunes méritants du Ghana pour un avenir compétitif au niveau mondial. »

Nonobstant sa reconnaissance par l’UNICEF en 2011 pour la participation de 84 % de ses enfants à l’école primaire, ce qui d’après l’organisation, était un exploit « devançant de loin » ses voisins ouest-africains, et malgré des années d’allocations budgétaires parmi les meilleures de la région pour l’éducation publique et sa récente introduction d’écoles secondaires gratuites, le Ghana a continué d’être mis au défi par ce que décrit l’International Finance Corporation dans son rapport de mai 2019 « Digital Skills in Sub-Saharan Africa: Spotlight on Ghana » (Compétences numériques en Afrique subsaharienne :Pleins feux sur le Ghana) comme l’impact de la Quatrième révolution industrielle et le futur du travail en Afrique subsaharienne, en particulier au Ghana.

Le rapport met l’accent sur le fait qu’avec la plus importante population de jeunes au monde et certaines des économies qui connaissent la croissance la plus rapide dans le monde, les pays d’Afrique subsaharienne, dont le Ghana, auront particulièrement des difficultés à « développer les compétences et l’expertise qui stimuleront la compétitivité à l’avenir. »

Nombreux sont ceux qui ont dit que la demande pour un enseignement primaire reposant davantage sur la technologie, par exemple, nécessitera que les compétences numériques soient considérées à tous les niveaux comme tout aussi importantes que la lecture et les maths.

À cet égard, Maxwell Peprah Opoku, un universitaire respecté, a constaté que 96,1 % des élèves de la région Ashanti du Ghana, la plus peuplée de toutes les régions du Ghana, n’ont pas accès à des laboratoires offrant une formation pratique en TIC.

Le rapport IFC indique également que plus de 9 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques au Ghana d’ici 2030. Le programme « Collaboration » de la fondation espère jouer un rôle en facilitant cette transition au Ghana en collectant des fonds auprès d’entreprise aux États-Unis, dans d’autres pays et à travers l’Afrique ; en fournissant des ordinateurs, des communications et des équipements essentiels pour le numérique ; des séminaires pour enseignants, étudiants et entrepreneurs ; et des recherches publiées sur le sujet, sur un proche avenir.

Pour obtenir un complément d’informations, veuillez contacter :
A. Bruce Crawley +1 (267) 243-2500, ou
abcrawley@m3mpr.com

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